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L'Animation : synthèse

A) Le cadre général :

Sachant que dans ce domaine les Médiathèques départementales et les municipales évoluent dans des contextes très différents en terme de public, d'objectifs et de moyens, il apparaît que l'animation en Médiathèque peut être considérée sous deux angles distincts :

  • Actions de mise en valeur des fonds au quotidien (nécessitent surtout du temps de préparation)
  • Actions d'animations ponctuelles (faisant en général appel à des interventions extérieures, elles requièrent davantage de moyens financiers)


Les techniques de la mise en valeur des fonds au quotidien :

  • Présentation des derniers documents achetés (table ou vitrine, prêt bloqué ou pas cela dépend de la fréquentation et de la nécessité de montrer les rythmes et volumes d'achats)
  • Postes d'écoute individuels ou/et collectifs (accueil de groupes)
  • Affichage des informations musicales locales (concerts, festivals, rencontres, annonces pour musiciens... )
  • Dossiers de présentation des nouveautés sur les postes d'OPAC (manque de visibilité)
  • Liste papier de nouveautés (nécessité de les classer et de les conserver)
  • Vitrines thématiques (en lien éventuel avec d'autres actions de la médiathèque)
  • La présentation de documents "conseillés" assortis de commentaires


Les animations ponctuelles :
Un certain nombre d'établissements ont développé des partenariats pour l'organisation de spectacles vivants ou d'expositions voire l'édition de CD. Ces partenariats semblent souvent liés à la proximité d'associations ou organismes dynamiques et bien implantés localement ayant bien compris l'intérêt d'une collaboration avec la médiathèque proche ou alors à la double casquette d'un bibliothécaire ou tout simplement à sa ténacité et l'approbation des décideurs en matière de politique culturelle.
On peut citer des

  • soirées ciné-concerts
  • soirées médiathèque/centre culturel
  • production d'expositions
  • édition de CDs
  • achat d'expositions thématiques
  • Inviter les classes de l'école de musique à se produire
  • Animations réalisées à l'intention des classes
  • Conférences
  • ...

 

B) les fondamentaux de l'animation :

Le rôle du bibliothécaire :

Le bibliothécaire est un médiateur entre les artistes et le public (les supports évoluent, disparaissent, la musique reste). Il n'est en aucun cas entrepreneur de spectacles et se doit de maintenir une exigence de qualité.


Les objectifs :

Fidéliser un public déjà acquis et éventuellement sensibiliser un nouveau public
Former le jeune public et l'ouvrir à d'autres musiques
Faire découvrir de nouveaux artistes
Contribuer à élargir les connaissances musicales de notre public
Enrichir le fonds par le biais de thématiques
Se former


Les publics :

Le but premier n'est pas la "chasse" aux adhérents (qui nécessite le déploiement de moyens importants) mais le renouvellement de l'intérêt du public, le dynamisme de la discothèque, en soulignant la diversité des fonds.


Les techniques :

Elles sont suffisamment diversifiées pour pouvoir s'adapter au contexte propre à chaque établissement (moyens financiers et matériels, temps disponible, personnel... ).
Des mises en valeur de fonds régulières sont peu gourmandes en moyens tout en étant parfaitement efficaces pour un public de proximité. Les prolongements dans le temps de telles actions sont évidents.
L'organisation de spectacles vivants ne peut être mise en oeuvre que sous certaines conditions (cadre juridique, espace disponible, moyens financiers souvent, disponibilité... ), elle est susceptible de toucher un public plus large et semble avoir des répercussions durables sous réserve d'une certaine régularité.
Fréquence et régularité sont en effet deux éléments clé de la fidélisation du public. Dans cette optique la localisation des actions d'animation se fera de préférence "in situ" mais on préfèrera une action mal identifiée plutôt que pas d'action du tout.


Les partenaires :

Les partenariats sont à privilégier, ils peuvent recouvrir des formes très différentes mais présentent comme constante l'assurance d'amener un public ciblé dans les lieux.


La communication :

Les problèmes de diffusion de l'information sont récurrents. Une communication bien ciblée (lieux et publics) semble être la clé de l'efficacité et de l'économie de moyens.


Les tutelles :

Si dans nos relations avec les tutelles la demande d'actions médiatiques et la satisfaction des publics sont souvent mises en avant, les retours sont généralement inexistants (ni positifs, ni négatifs) la reconduction du budget précédent peut être considérée comme une approbation tacite.

 

C) Les moyens de la mise en place de projets coopératifs :

- Les calendriers d'élaboration de programmes d'animation :

BDP : mai/juin : propositions de thématiques faites aux dépôts et retour des desiderata
Septembre : préparation des animations
Décembre : retour des catalogues de choix vers les dépôts
Janvier : choix des dépôts
BM : élaboration des programmes dernier trimestre de l'année précédente. Certaines ont même un fonctionnement bi-annuel (programmation pour 6 mois)


- La diffusion de l'information :

  • Les orientations du site en matière d'animation :Proposer une liste sélective d'animations (sélection assortie d'analyses et de commentaires)
    Recenser les ressources mises à la disposition de tous (voir Prêts d'expos)
    Annoncer les animations à venir (page projets d'animation)

 

  • Les niveaux de présentation :une page de lien relayant les divers calendriers d'animations de chacune des structures représentées
    une page d'animations sélectionnées, analysées et commentées.
    une page Les Indispensables sur laquelle nous pourrions partager des conseils d'achat (liste des disques incontournables achetés récemment classés par genre et assortis de commentaires -3 lignes maxi-)

 

  • Efficience :Le temps étant notre principal souci, il est proposé de remettre en forme le questionnaire expédié par les musicophages concernant les animations afin de le présenter sous la forme d'un formulaire beaucoup plus facile à remplir et expédier. Compte tenu du gain de temps procuré par cette faà§on de procéder, celle-ci pourrait être étendue à un grand nombre d'utilisations

 

  • Les annonces d'animations pourront être envoyées directement au CRL qui relaiera l'information sur son propre site.

 

  • La création de discographies se fera sur le site de l' ACIM qui centralisera ainsi l'ensemble des ressources de ce type


- Utilisation de la page consacrée à la constitution du groupe BMMP en Association

  • Le CRL pointe la nécessité de mener une réflexion sur l'opportunité de créer ou non une association de bibliothécaires musicaux en Midi-Pyrénées (éventualité évoquée dès la première réunion en mars 2005). Ceci ne signifie en rien un désengagement du CRL auprès des professionnels spécialisés ; il souhaite continuer à assurer pleinement son rôle de coordinateur et modérateur.
  • Il sera plus facile de créer un noyau actif qui permettra de démultiplier les forces de propositions et de partager la charge de travail
  • Il est souhaitable d'attendre que le groupe ait à son actif une année entière de fonctionnement afin d'être sà»r de la volonté commune de prolonger durablement ces travaux.
  • Servez-vous de la page Association pour débattre de cette solution


- Délai nécessaire à l'évaluation :

Un certain recul (1 an au moins) est nécessaire pour évaluer l'utilisation du site dans le sens de la coopération en matière d'animations. Recul signifie enrichissement du catalogue et distanciation par rapport aux contenus.