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Compte rendu de la réunion du 27 septembre 2005 au CRL

 

Les établissements représentés à  la réunion : CRL, BM Auch, Labège, Gaillac, Ramonville, Villefranche de Rouergue, Bagnères de Bigorre, Blagnac BDP 82, 31, 65, 32, 12 CNR soit 20 participants

Excusés : BM Albi, Cahors, Castelsarrasin et BDP 81

 

Point sur les demandes de formation :

A travers la mise en place d’un groupe de travail (constitué de professionnels, de représentants du CNFPt, de la DRAC et du CFCB) chargé de formuler des propositions de formation à  l’intention des personnels de bibliothèques, le CNFPT a montré qu’il souhaitait coller au plus près de la réalité professionnelle. Il a accueilli d’autant plus favorablement nos demandes qu’elles émanaient d’un collèges de professionnels et qu’elles représentaient la somme comptabilisée de demandes individuelles (grà¢ce aux questionnaires).
Toutes nos demandes ont été acceptées, la plupart d’entre elles se déroulant en 2006 ainsi que celles qui avaient été formulées par le groupe de travail du CNFPT que l’on m’a d’ailleurs proposé de rejoindre.

- Le bibliothécaire musical face au web. (2 jours)
o Approche technique
o Cadre juridique
o L'offre musicale sur le web

- Constituer un fonds de musique contemporaine (après 1945) (2 jours)
o Les racines
o Fondements des nouveaux langages musicaux
o Les courants
o Les compositeurs
o Discographie sélective et commentée.

Stage éventuellement partagé avec des professeurs d'écoles de musique

- Connaissance des musiques actuelles (3 modules de 2 jours chacun)
o Module 1 : panorama historique des musiques actuelles
o Module 2 : musiques amplifiées
* Musiques caraà¯bes
o Module 3 : musiques amplifiées
* Rap, hip hop, électro

Stage éventuellement partagé avec des professeurs d'écoles de musique . Modules 1 et 2 : 2ème semestre 2006, module 3 : 1er semestre 2007 (le programme de ce module devrait être étayé par le travail que nous avons réalisé)

- Indexation Rameau initiation (3 jours)
o Priorité sera donnée aux agents chargés de fonds musicaux

 

- Rameau musique (1 jour)
o Réservé aux agents chargés de fonds musicaux

 

- musiques des ex-Républiques d'URSS (2 jours)
o approche socio-historique des musiques de ces pays : des musiques rituelles aux musiques actuelles
o typologie des différents instruments traditionnels et des techniques vocales
o sources documentaires, discographie, labels et distributeurs, sites et portails spécialisés

 

- musiques de l'Asie du Sud-Est (2 jours)
o approche socio-historique des musiques de ces pays : des musiques rituelles aux musiques actuelles
o typologie des différents instruments traditionnels et des techniques vocales
o sources documentaires, discographie, labels et distributeurs, sites et portails spécialisés

 

Un premier constat sur l’utilisation du site BMMP :

Après 6 mois de fonctionnement (dont 2 mois d’été) on constate une très faible participation des uns et des autres pour différentes raisons. Ont été invoqués des problèmes techniques dus à  des réseaux trop protégés, des craintes quant à  l’intérêt présenté par les informations que l’on souhaiterait voir figurer sur le site, etc…
La nécessité de l’existence du site n’a pas été remise en question, sa fonction de lien professionnel et de relais d’information est toujours importante. Il est aujourd'hui davantage perà§u comme un lieu de ressource que comme un véritable outil de coopération (la page "exposition" a pu permettre le prêt d'une exposition à  l'un des présents : c'est un début...)

Afin de permettre à  tous de mieux s’approprier le fonctionnement du site et de débuter dans le sens d’un vrai travail coopératif, un certain nombre de décisions ont été listées au chapitre C) Projets coopératifs

L’Animation :

A) Partage d’expériences

Un tour de table a permis la mise en commun des expériences sachant que dans ce domaine les Médiathèques départementales et les municipales évoluent dans des contextes très différents en terme de public, d’objectifs et de moyens.
Ainsi qu’il avait été pressenti lors d’une précédente réunion il apparaà®t que l’animation en Médiathèque peut être considérée sous deux angles distincts :
- Actions de mise en valeur des fonds au quotidien (nécessitent surtout du temps de préparation)
- Actions d’animations ponctuelles (faisant en général appel à  des interventions extérieures, elles requièrent davantage de moyens financiers)

Les techniques de la mise en valeur des fonds au quotidien :
- Présentation des derniers documents achetés (table ou vitrine, prêt bloqué ou pas cela dépend de la fréquentation et de la nécessité de montrer les rythmes et volumes d’achats)
- Postes d’écoute individuels ou/et collectifs (accueil de groupes)
- Affichage des informations musicales locales (concerts, festivals, rencontres, annonces pour musiciens…)
- Dossiers de présentation des nouveautés sur les postes d’OPAC (manque de visibilité)
- Liste papier de nouveautés (nécessité de les classer et de les conserver)
- Vitrines thématiques (en lien éventuel avec d’autres actions de la médiathèque)
- La présentation de documents "conseillés" assortis de commentaires

Les animations ponctuelles :
Un certain nombre d’établissements ont développé des partenariats pour l’organisation de spectacles vivants ou d’expositions voire l’édition de CD. Ces partenariats semblent souvent liés à  la proximité d’associations ou organismes dynamiques et bien implantés localement ayant bien compris l’intérêt d’une collaboration avec la médiathèque proche ou alors à  la double casquette d’un bibliothécaire ou tout simplement à  sa ténacité et la bénédiction des décideurs en matière de politique culturelle.
On peut citer des
- soirées ciné-concerts
- soirées médiathèque/centre culturel
- production d’expositions
- édition de CDs
- achat d’expositions thématiques
- Inviter les classes de l’école de musique à  se produire
- Animations réalisées à  l’intention des classes
- Conférences
- …

B) les fondamentaux de l’animation :

Notre rôle :

Le bibliothécaire est un médiateur entre les artistes et le public (les supports évoluent, disparaissent, la musique reste). Il n’est en aucun cas entrepreneur de spectacles et se doit de maintenir une exigence de qualité.


Les objectifs :

Fidéliser un public déjà  acquis et éventuellement sensibiliser un nouveau public
Former le jeune public et l’ouvrir à  d’autres musiques
Faire découvrir de nouveaux artistes
Contribuer à  élargir les connaissances musicales de notre public
Enrichir le fonds par le biais de thématiques
Se former


Les publics :

Le but premier n’est pas la "chasse" aux adhérents (qui nécessite le déploiement de moyens importants) mais le renouvellement de l'intérêt du public, le dynamisme de la discothèque, en soulignant la diversité des fonds.


Les techniques :

Elles sont suffisamment diversifiées pour pouvoir s'adapter au contexte propre à  chaque établissement (moyens financiers et matériels, temps disponible, personnel…).
Des mises en valeur de fonds régulières sont peu gourmandes en moyens tout en étant parfaitement efficaces pour un public de proximité. Les prolongements dans le temps de telles actions sont évidents.
L'organisation de spectacles vivants ne peut être mise en Å“uvre que sous certaines conditions (cadre juridique, espace disponible, moyens financiers souvent, disponibilité…), elle est susceptible de toucher un public plus large et semble avoir des répercussions durables sous réserve d'une certaine régularité.
Fréquence et régularité sont en effet deux éléments clé de la fidélisation du public. Dans cette optique la localisation des actions d’animation se fera de préférence "in situ" mais on préfèrera une action mal identifiée plutôt que pas d’action du tout.


Les partenaires :

Les partenariats sont à  privilégier, ils peuvent recouvrir des formes très différentes mais présentent comme constante l'assurance d'amener un public ciblé dans les lieux.


La communication :

Les problèmes de diffusion de l’information sont récurrents. Une communication bien ciblée (lieux et publics) semble être la clé de l'efficacité et de l'économie de moyens.


Nos tutelles :

Si dans nos relations avec les tutelles la demande d’actions médiatiques et la satisfaction des publics sont souvent mises en avant, les retours sont généralement inexistants (ni positifs, ni négatifs) la reconduction du budget précédent peut être considérée comme une approbation tacite.

 

C) Les moyens de la mise en place de projets coopératifs :

Le temps ayant manqué pour concrétiser sur place des projets de partage d'animations, il a été convenu ce qui suit :
- La prochaine journée BMMP est fixée au mardi 24 janvier dans les locaux de la Médiathèque départementale de la Haute-Garonne et débutera par une visite des lieux. Une partie de cette journée sera consacrée à  ces projets de coopération autour des animations 2006 qui auront été renseignés sur le site. En cas d'impossibilité technique d'intervention sur le site, vous pouvez me transmettre directement vos informations par mail.
- Les annonces d'animations pourront être envoyées directement au CRL qui relaiera l'information sur son propre site.
Propositions visant à  transformer le site en un vrai outil de coopération :
- Mise en place d'une page décrivant nos projets d'animation pour 2006 de faà§on à  ce que l'on puisse établir des contacts en vue d'un possible partenariat.
- Mise en place d'une page Les Indispensables sur laquelle nous pourrions partager des conseils d'achat (liste des disques incontournables achetés récemment classés par genre et assortis de commentaires –3 lignes maxi-)
- La création de discographies se fera sur le site Discothecaires_fr qui centralisera ainsi l'ensemble des ressources de ce type.
- Utilisation de la page consacrée à  la constitution du groupe BMMP en Association

  • Le CRL pointe la nécessité de mener une réflexion sur l'opportunité de créer ou non une association de bibliothécaires musicaux en Midi-Pyrénées (éventualité évoquée dès la première réunion en mars 2005). Ceci ne signifie en rien un désengagement du CRL auprès des professionnels spécialisés ; il souhaite continuer à  assurer pleinement son rôle de coordinateur et modérateur.
  • Il sera plus facile de créer un noyau actif qui permettra de démultiplier les forces de propositions et de partager la charge de travail
  • Il est souhaitable d'attendre que le groupe ait à  son actif une année entière de fonctionnement afin d'être sà»r de la volonté commune de prolonger durablement ces travaux.
  • Servez-vous de la page Association pour débattre de cette solution.